Pour profiter d'une SÉANCE DE CINÉMA À L'ANCIENNE comprenant JOURNAUX D'ACTUALITÉ, BANDE-ANNONCE, RÉCLAMES D'ÉPOQUE ET FILM, on vous invitera à sélectionner dans le menu du disque la fonction "SÉANCE COMPLÈTE". Si vous souhaitez visionner directement le film, vous aurez bien sur l'option "film uniquement".

AU PROGRAMME, VOUS TROUVEREZ UNE SÉANCE COMPLÈTE AVEC LE PATHÉ JOURNAL DE LA 21ème SEMAINE DE 1948, LA BANDE ANNONCE DU FILM SOUVENIRS PERDUS, LES RÉCLAMES DE 1948, ET LE FILM LA CHARTREUSE DE PARME DE CHRISTIAN-JAQUE, EN HAUTE DÉFINITION.

LE PATHÉ JOURNAL DE LA 21ÈME SEMAINE DE 1948 :

• 10ème grand prix automobile de Monaco. Parmi les favoris, Jean Pierre Wimille, numéro 12, sera contraint de se retirer de la course. 
• Etienne-Jules Marey a eu le bon goût de naître à Beaune où le tout cinéma Français est venu l’honorer. 
• En Caroline du nord, a lieu une des plus importantes manœuvres qu’il y ait eu lieu depuis la guerre. Au signal, 3 000 parachutistes se lancent dans le vide offrant une admirable et luxuriante éclosion dans le ciel américain.
• Dans le ciel de Stuttgart, en Allemagne, ce sont d’autres exercices, non moins périlleux, qu’exécutent une bande d’acrobates. 
• A Francfort, la célèbre troupe française, Camilla Mayer, fait une démonstration de talents tout aussi exceptionnels, réalisant une pyramide humaine sur une corde tendue à 50m. 
• La colonie chinoise de San Francisco, qui compte plus de 25 000 personnes, est en révolution. Un grand concours de bébés aux yeux bridés vient d’être organisé. 
• Monsieur Winston Churchill arrive sur l’aérodrome d’Oslo où il est chaleureusement accueilli par le roi Haakon VII à qui il vient rendre une visite d’amitié.
• Le nouveau président de la république italienne, Monsieur  Einaudi, se rend à sa résidence officielle, le Quirinal, qui fut la demeure des rois d’Italie. Monsieur Einaudi est, ce qu’on appelle en France, un économiste distingué.
• Un train spécial amène, pour la première fois en dehors des frontières de l’empire, la princesse Elisabeth d’Angleterre. Accueillie par monsieur Georges Bidault et Monsieur Pierre de Gaulle, elle adresse son premier sourire à la France. La joie des français se fait ressentir pour ce premier voyage du couple princier. Quel souvenir de la France remportera la princesse ? Quelle fête restera en sa mémoire ? Quel visage de ce Paris qui a retrouvé pour elle ses frasques disparues et ses beautés anciennes ?

LES RÉCLAMES : 

CIRCUIT RURAL publicité, PHILIPS “charade, GALERIES BARBÈS “c’est aujourd’hui dimanche”, IMEDIA “le réveil, ASTRA “pourquoi Astra ?”, HÔTEL DE L’OUEST “Flers de l’Orne avisss…, le bar est ouvert à tous les étages.

LE FILM :

Meilleur acteur (Gérard Philipe) second prix au festival international du film de Locarno en 1948
Prix ​​de la meilleure photo noir et blanc au festival international du film de Locarno en 1948

Synopsis de la production 1948 : 

Le jeune Fabrice del Dongo revient dans la principauté de Parme, au pouvoir d’un tyran Ernest IV, après avoir terminé ses études ecclésiastiques à Naples. 

L’étrange personnage, Ferrante Palla, avoue à Fabrice nourrir un amour profond, et d’ailleurs sans espoir, pour la duchesse Sanseverina qui s’avère être sa tante et la maîtresse du compte Mosca, premier ministre d’Ernest IV. Or celle-ci, en retrouvant un jeune homme en Fabrice, voit le tendre sentiment qu’elle éprouvait pour son neveu prendre rapidement le visage de l’amour. Hélas, Fabrice ne saurait voir en elle qu’une grande et charmante amie, presque une mère. 

Fabrice, lors d’une soirée chez le prince Ernest IV, fait une grande impression sur une charmante jeune fille, Clélia Conti, qu'il ne remarque même pas. Celle-ci est promise au marquis de Crescenzi, quadragénaire immensément riche. 

Ernest IV est, quant à lui, très amoureux de la duchesse qui repousse ses hommages puisque toutes ses pensées se dirigent vers Fabrice, son neveu. 

De son côté, Fabrice s’est amouraché d’une petite comédienne Marletta qui devient sa maîtresse ce qui ne convient pas à son amant d’origine, le baladin Giletti. Ce dernier, surprenant l'infidélité de Marletta, meurt par accident tué lors d’une altercation avec Fabrice et Marletta. 

Affolé, le couple illégitime passe la frontière voisine espérant ne pas avoir de problèmes avec la justice parmesane. Hélas ! Fabrice est arrêté et enfermé à la citadelle. Après avoir tenté de se révolter, il est jeté au cachot où il aperçoit avec joie par la fenêtre le doux visage de Clélia dont la volière est située en face de la tour. Les deux jeunes gens s’échangent rapidement des regards, des sourires puis des signes. Pour la première fois, Fabrice est réellement amoureux ! 

Condamnée à 20 ans de forteresse, la duchesse Sanseverina s’empresse d’exprimer son désarroi et sa colère au prince Ernest IV. Outrée par la réaction de ce dernier qui souhaite obtenir ses faveurs, elle se jure de faire évader Fabrice et y arrive grâce à l’aide précieuse de Clélia. 

A la suite de cette évasion, Clélia, rappelée à l’ordre par son père, consent à épouser l’homme fortuné Crescenzi contre son gré.

Alors que la duchesse Sanseverina prend soin de son neveu blessé au bord du lac Majeur, où il peut échapper à la colère du prince et reprendre force et santé, celui-ci apprend la décision de Clélia et s’empresse de se rendre à Parme pour revoir sa bien-aimée. Aussitôt emprisonné et, cette fois, il ne devra son salut qu’à sa tante qui, pour lui faire rendre la liberté, accepte de céder au prince. Ce n’est que peu de temps après que l’heure de la vengeance sonna. Elle fait assassiner le prince Ernest IV puis fuit parme pour épouser Mosca en laissant derrière elle la principauté en révolution. 

Quant à Fabrice, il se retire à la Chartreuse de Parme, où il vivra, dans la paix avec le souvenir de celle qu’il aimait. 

LE MOT DE L'EDITEUR : 

“- Comment l’amour peut-il être un péché ?
- Il n’y a qu’un seul péché, c’est de ne pas aimer !”

Cette adaptation du roman de Stendhal, à mi-chemin entre aventure et romance, est une véritable consécration à l’amour. 

Nous avons toujours admiré les œuvres du réalisateur Christian-Jaque allant d’un registre à un autre avec une grande aisance, rendant son style insaisissable. Sa sensibilité se ressent autant dans la conception des décors que dans celle des costumes, dont il maîtrisait les secrets de par sa formation initiale aux beaux-arts et aux arts décoratifs. 

La richesse de la mise en scène témoigne des efforts qui ont été réalisés pour reconstituer dans toute sa splendeur le cadre où se déroule l’action de ce passionnant et émouvant roman d’amour. 

Ce qui nous a plu également, c’est le jeu d’acteur exceptionnel de l’acteur Gérard Philipe, largement salué par la critique. Ce fut d’ailleurs un de ses premiers grands rôles au cinéma. Les restaurations et tirages de ce film ont toujours été réalisés en “simple définition” et nous avions la volonté de consacrer une belle édition collector à Gérard Philipe, à la hauteur de son talent. C’est dans la même démarche que nous avons également édité Fanfan la tulipe, les grandes manœuvres, souvenirs perdus. 

D’une durée originale de 170 minutes, ce film culte marqua les esprits de son époque enregistrant plus de 6 millions d’entrées au box office, un véritable succès pour la fin des années 40 ! 

Le film de la chartreuse de Parme est sorti notre édition La séance Prestige le 4 décembre 2020. 

Découvrez la bande d'annonce HD.